Ingrédients
- 250 g de semoule fine de blé dur
- 8 cl d’huile et de beurre fondu mélangés
- 7 g de levure chimique 1 pincée de levure boulangère
- 1 c. à café de sel
- 1 c. à soupe de sucre semoule
- 15 cl de lait
- Pour la farce :
- 50 g de fromage frais aux herbes
- 30 g de parmesan
- 30 g de fromage Edam râpé
- Feuilles de persil émincées
- Pour la cuisson :
- 4 c. à soupe de semoule fine de blé dur
Préparation :
- Dans un bol, déposer la semoule, puis la travailler avec l’huile et le beurre pour
- enrober chaque grain de semoule de matière grasse .
- Diluer la levure boulangère dans le lait et incorporer tous les ingrédients à la semoule en mélangeant rapidement sans travailler la pâte.
- La pâte obtenue est compacte, la laisser reposer 15 mn.
- Mélanger les ingrédients de la farce pour avoir un préparation homogène.
- Saupoudrer le plan de travail de semoule, étaler un peu de pâte en galette, la garnir de farce au fromage puis rabattre les bords sur la farce .
- Aplatir délicatement la galette pour lui donner une forme ronde régulière.
Ah, la harcha ! Ce petit bijou culinaire qui a pris d’assaut les papilles, pas seulement au Maroc, sa terre natale nichée entre les majestueux Moyen Atlas et le Haut Atlas, mais aussi dans l’ouest de l’Algérie. Imaginez un instant ces montagnes, berceau d’une culture riche où les Berbères, avec leur savoir-faire ancestral, ont concocté cette merveille.
La harcha, c’est comme le petit prince de la semoule, qui se dandine dans un mélange funky de sucre, de sel et d’une pincée de levure chimique. Ajoutez à cela une généreuse dose de beurre fondu, et vous obtenez une pâte sablée à la texture si unique qu’elle vous fait presque danser la cha-cha-cha en la préparant. Mais attendez, ce n’est pas tout ! Le lait entre en scène, et là, c’est le début d’une grande romance. Une fois mélangée énergiquement, cette pâte a besoin d’un petit moment de repos, comme pour méditer sur sa future grandeur.
Puis, vient le moment magique de la transformation : on découpe délicatement cette pâte en petites galettes rondes, prêtes à faire le grand saut dans la poêle ou, pour les plus traditionnels, sur une plaque rustique. C’est là que la harcha devient cette merveille friable qui crée l’addiction dès la première bouchée.
Mais pourquoi se limiter aux petites galettes ? Dans certaines régions, comme le Moyen Atlas, la harcha se la joue grand format, presque aussi grande qu’un pneu de camion, vendue à la découpe dans les rues, enduite de beurre, nappée de miel, et servie avec un thé à la menthe. C’est le snack ultime qui réunit tout le monde, un véritable festin des sens.
Et pour les aventuriers culinaires, il y a la harcha au yaourt, spéciale dédicace du Rif, où le babeurre ou le yaourt berbère remplacent le lait, ajoutant une petite twist acidulée à cette saga gastronomique. Quelle que soit sa forme ou sa taille, la harcha reste une célébration de simplicité et de goût, une invitation à savourer la vie, une bouchée à la fois. Alors, prêts pour l’aventure harcha ?